Aiguille en Fête 2016
Je vous l'ai dit, j'apprécie tout particulièrement ce Salon pour sa partie exposition textile,
et le thème exclusif du fil des stands présents.
Cette année, la tradition Maya était à l'honneur, ainsi que des artistes latino américains.
Je n'ai pas vu tellement de retours sur le net sur le Salon qui avait pourtant une belle galerie.
Trois semaines après, je partage mes impressions avec vous,
qui êtes venues ou qui n'avez pas pu venir.
Dès l'entrée, nous nous envolons pour l'Amérique Latine avec des oeuvres traditionnelles.
Je n'ai pas fait de progrès en photo, mais je vous laisse admirer ces superbes ouvrages.
Les tissages et les broderies sont magnifiques; les couleurs lumineuses,
et je trouve les motifs toujours d'actualité.
Peu d'images, mais cette fois je vous fais grâce des photos floues...
Passé ce sas, ce sont les allées de stands que nous connaissons bien.
J'ai trouvé le passage abrupt, un peu comme la boutique à la fin de l'exposition.
Bien sûr, c'est un salon et nous venons pour ces stands,
mais je trouve que l'organisation de l'espace était bien plus fluide l'année dernière,
moins rectiligne et plus propice à la découverte et à la flânerie.
Aujourd'hui, je ne vous donne pas d'images d'écheveaux, de pelotes et de stands.
Mes enseignes préférées étaient très fréquentées et difficiles d'accès.
Ce n'est pas grave, j'étais venue avec la ferme intention de ne pas craquer
et je sais où les trouver tout au long de l'année.
Il est difficile de ne pas photographier les visiteurs en même temps,
et il ne m'est pas naturel de sortir mon appareil photo à chaque fois.
Je vais donc consacrer ce billet à mes principaux coups de coeur.
La visite continue avec la découverte d'artistes textiles contemporains.
Agathe Mania, élève à l'Ecole Duperré,
dont j'ai aimé l'univers mêlant vieux papiers et broderies.
L'oeuvre est toute en finesse et en délicatesse.
J'ai eu un énorme coup de coeur pour les tendres broderies d'Adriana Torres.
J'aime les motifs et les couleurs. Les reflets sont assez gênants pour en profiter,
mais faites un tour sur son site Miga de Pan où elle fait aussi des merveilles au crochet.
J'ai eu plaisir à rencontrer la douceur et la poésie de Sophie Touret,
dont les oeuvres racontent de tendres histoires.
Christine Fayon, joue avec les couleurs et les textures avec une grande générosité.
Ce coeur vous donne le sourire à vous aussi ?
Fidèles au rendez-vous, Marion et Sylvie Breton d'ID Textiles étaient là avec les patchs.
Le Patch est une installation collaborative nomade.
Chacun(e) peut créer un carré de 20cm
avec les techniques textiles de son choix(couture, tricot, broderie,...).
Une fois regroupés, ils sont exposés à différents endroits tout au long de l'année.
Si vous voulez participer, les infos sont ici.
J'y participerais peut-être... un jour...
Autre projet d'installation participative, la Napmond de Julie Dumont.
C'est une oeuvre participative intergénérationnelle.
Broder un message sur un support textile blanc, pour tisser les liens.
La symbolique est belle.
C'est drôle comme nous ne nous arrêtons pas sur les mêmes choses
alors que nous avons suivons le même chemin.
Sur Facebook ou Instagram, je découvre des images que je n'avais pas vues,
je m'arrête sur des oeuvres sur lesquelles je ne m'étais pas attardée.
Il me reste à vous montrer les trésors que j'ai ramenés.
Je me suis montrée très raisonnable.
J'ai évité les tentations et je n'ai pas acheté de laines pour respecter mes bonnes résolutions.
Le mohair rose (la photo le montre rouge, mais il est bien rose) ?
On me l'a offert. Comment ça, je triche ?!
C'est un mohair français de la Ferme d'Amalthée, élevage, filature et teinture en France.
Bon, vu l'horreur des actualités de la semaine, c'est important d'être vigilante...
Je termine ce billet sur cette sage maxime affichée sur le stand Flow.
A bientôt